Une tournée de festivals 

03/05
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illustration Pour nous, lointains Lillois, Toulouse c'est huit heures de train et l'assurance d'un climat à nous rendre mous et dégoulinants de sueur. Heureusement, c'est aussi le plaisir d'assister au deuxième plus grand festival ludique de France, après celui de Cannes. La comparaison entre ces deux évenements est d'ailleurs plutôt aisée. Celui de Cannes est un Essen à la française (du moins d'après ce qu'on m'a laissé entendre du festival allemand). Il est organisé en couloirs labirynthiques de stands animés par des éditeurs de toutes tailles, des associations locales et d'autres acteurs du monde ludique. Ce format favorise la rencontre entre le public et ses stars, le test des dernières sorties ludiques et la possibilité de les acheter directement, parfois à tarif préférentiel.

Le festival Alchimie du jeu, quand à lui, se situe à l'extrême opposé. Il est organisé en deux grands halls d'exposition dans lesquels l'horizon, parsemé de centaines de tables de jeux, ne rencontre aucun obstacle. Ici, à part la seule boutique toulousaine partenaire du festival, il n'y a aucune vente de jeux. Les acteurs les plus visibles sont les bénévoles (en orange) venant de quelque vingt associations ludiques des environs de Toulouse, partenaires de l'organisation.

Ces deux nuées de tables sont rassemblées en différentes zones à thématiques classiques: nouveautés, grandeur nature, jeux classiques et traditionels, tournois, et la plus imposante d'entre elles, la zone d'animation libre dans laquelle les jeux sont en accés libres. Imaginez un immense week end jeux où l'on gambade de tables en tables pour découvrir (ou pas) une quantité incroyable de jeux récents ou moins récents avec des inconnus, tout cela dans une convivialité exceptionelle. C'est, ma foi, comme cela que j'ai vécu cette petite merveille de l'Alchimie du jeu. Vivement la prochaine édition.

Un seul petit bémol, les toilettes à la turque...

Article rédigé par Damien D

Sébastien L.