Et alors Essen ? Était-ce mieux avant ? 

20/10
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illustration “Oui !”, certains diront, en général les habitués du Messe qui le fréquentent depuis des années. On peut alors se demander si c'est au moins interessant d'y aller ?

Les amateurs d'Essen vous le diront si vous ne connaissez pas l'endroit : Entre le bruit, le monde, le fait de se faire expliquer un jeu en anglais ou allemand, il est difficile d'y jouer ! Notons quand même que cette année avec l'arrivée d'une nouvelle halle, les allées étaient plus aerées que l'année dernière.

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Comme j'ai pas pris de photo cette année, je pose ici une photo de l'année dernière.

On irait alors là-bas juste pour consommer ? Acheter les dernières nouveautés spécialement sorties pour cet évènement ? Et bien, figurez-vous que ça aussi, ca devient compliqué !
Cette année chez les éditeurs françophones, il n'y a pas eu tant de sorties exclusives à Essen, pas de précommandes exceptionnelles avec goodies alléchants.
Les têtes d'affiche sont déjà sorties en France pour la plupart : T.I.M.E. Stories, Mysterium ou Shakespeare, ces jeux sont très bons et sont déjà disponibles en boutique et ne seront pas moins chers à Essen.
Aussi, il est encore possible d'acheter des brouettes de jeux à prix bradé en déstockage. Cette année, on a vu du Lewis et Clark, Medieval Academy, La Isla ou encore des boites retrouvées du très bon mais plus édité Gears of War. Encore faut-il lire l'allemand ou l'anglais.

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En principe, le festival se termine comme ca (encore une fois, photo de l'année dernière).

Bon alors, pourquoi y va-t-on ? Et bien peut-être simplement parce que c'est le coup d'envoi d'une nouvelle saison ludique et que c'est l'occasion, avant Ludinord, de voir ou revoir les éditeurs et/ou auteurs qui vont encore passer une année à créer de belles choses.

C'est peut-être aussi l'occasion de consommer autrement On en parlait il y a deux semaines : Le jeu de société est redevenu un loisir “à la mode” et, du coup, la production et la consommation de jeux ont changé. Essen permet de voir le jeu comme il se pratique dans le reste de l'Europe, en Asie ou aux Etats-Unis. Cette année, il y a eu 41 nationalités représentées ! Ces éditeurs sont de plus en plus présents et, pour le coup, leurs jeux sont abordables (bien que encore une fois : La VF est très rare !). Pour exemple, l'un des “buzz” d'Essen cette année était TimeBomb, un excellent jeu japonais d'ambiance, de tchatche et de bluff.

Alors, oui, Essen était probablement mieux avant, mais on y retournera avec plaisir l'année prochaine. Ca reste un évènement incontournable avec son lot de (bonnes) surprises tous les ans. En attendant l'année prochaine, il faudra patienter avec le FIJ de Cannes en février, Ludinord en mars, PeL en juin et j'en passe ...

Hedi N.