L'Etoile du jeu
Association ludique - Mons-en-Baroeul
Espace membres:
Et vous, demi-dieux, qui allez tenter de vous faire une place parmi eux. Avouez qu'avec un casting pareil, il était difficile de se planter, non ? Elysium est un jeu de cartes, dans lequel votre objectif est de vous aider des dieux grecs pour finir avec le plus de points de victoires possibles. Au début d'une partie, les joueurs se mettront d'accord sur 5 des dieux qu'ils utiliseront parmi les 8 présents. Chacun des dieux est représenté par un paquet de cartes, ce qui promet une bonne rejouabilité. Il est à noter que pour chacun des dieux, un illustrateur différent à été mis à contribution. Ce sont donc 9 illustrateurs qui ont bossé sur les cartes. Bon ça en fait un de trop, mais 2 d'entre eux ont travaillé sur Zeus, le dieu des dieux le valant bien. Une carte poséïdon Devant chaque joueur se pose un plateau de jeu individuel, sur lequel sont posées 4 colonnes de couleur différentes (verte, bleue, jaune et rouge), ainsi que l'or et les points de victoire que chacun ne manquera pas d'amasser. Enfin, on pose au centre de la table un temple contenant autant de quêtes que de joueurs. La partie se déroule en 5 manches, au début de chacune d'entre elle, on place un certains nombre de cartes dieu tirées au hasard, face visible. Chaque carte possède un niveau entre 1 et 3, un coût d'achat, une couleur identifiant le dieu, ainsi qu'un effet. Le coût d'achat est composé d'une ou deux pastilles de couleur, correspondantes aux couleurs des colonnes des plateaux individuel. Le plateau individuel, avec les 4 colonnes A son tour de jeu, chaque joueur devra acheter une carte. Pour cela, il doit posséder devant lui la colonne de la couleur correspondant au coût d'achat de la carte qu'il veut acheter. Si il veut acheter une carte qui coûte du rouge, il doit avoir la colonne rouge. Une fois la carte achetée, il peut l'activer (et/ou en activer d'autres achetées précédemment), et enfin, il doit se défausser d'une colonne en sa possession, même si elle n'a pas servi à l'achat de la carte. Il peut jeter la colonne bleue, même si il a acheté une carte rouge. Et la gestion des colonnes est le cœur du jeu. Tout est visible, les cartes, les colonnes restantes des autres joueurs, et bien sûr les vôtres. Il y'a 4 colonnes par joueur, toutes identiques, une manche dure 4 tours. Il faut obligatoirement utiliser toutes ses colonnes. Et bien surveiller ses adversaires, afin de ne pas se faire souffler les cartes qui nous intéressent. Le centre de la table, avec les cartes dieux et les cartes quêtes au milieu du temple Si cela ne suffisait pas, il est possible à son tour de jeu d'acheter une quête au lieu d'une carte dieu. Une quête va donner l'ordre de la prochaine manche, un bonus d'or et de points de victoire. Vaut il mieux jouer en premier lors de la prochaine manche, ou prendre plus d'or ? Et si on ne parvient pas à acheter de quête, parce qu'on est incapable de la payer, on finira dernier joueur pour la prochaine manche, avec un bonus ridicule. Enfin, une fois les colonnes de chaque joueur dépensées, il est temps de passer à la dernière phase du tour. Dans cette phase, on va transférer les cartes dieu achetées durant les tours dans l'Elysium. Le but est de réaliser des familles de cartes du même dieu avec des niveaux différents, ou alors des familles de niveau égal mais de dieux différents. Chaque famille complétée rapportant des points de victoire. Le nouveau jeu de Brett J. Gilbert et Matthew Dunstan, édité chez Space Cowboys, peut sembler compliqué au premier abord. Il est surtout très riche, et demandera plusieurs parties avant que les joueurs ne commencent à le maîtriser. D'autant que je n'ai même pas abordé les différents types d'effets des cartes. La mécanique des colonnes est une grande réussite, et donne vraiment tout son sel au jeu. Le matériel est encore une fois de grande qualité chez cet éditeur, qui aime à se faire plaisir. Un jeu dans la continuité de Splendor, à tester absolument, mais pas donné à tout le monde. Cédric K. |