Tigre et Euphrate 
24/06
Partager Imprimer 
illustration Voici qu'un jeu une fois de plus renait de ses cendres. Pas n'importe lequel, un jeu du bon Dr Knizia. Un jeu qui déjà a eu plusieurs rééditions et qui encore passe l'épreuve du temps. Né en 1997, revenu en 2007, 2009 et maintenant en 2015. Pour 2 à 4 joueurs en 90 minutes, un creuse méninge comme je les aime.

Ça a l'air compliqué, mais pas du tout. C'est du placement tactique de majorité. La grosse idée c'est qu'on ne l'emporte pas avec la plus grosse majorité que l'on ait pu faire, mais avec la plus petite. Il vous faudra donc tout au long de la partie garder un jeu équilibré. Entre expansion et développement mesuré rien ne sert de trop grossir, tout est dans la mesure.

EDGE se lance dans l'aventure et nous propose une nouvelle mouture digne du jeu. Beau matériel en relief, pièces bien travaillées et identifiables rapidement. Tout pour ajouter de l'ergonomie et donc du plaisir de jeu. Mais de quoi s'agit-il donc ? Nous représentons une civilisation qui va devoir se développer dans la Mésopotamie entre deux fleuves : le Tigre et l'Euphrate. C'est le berceau de la civilisation. Religion, politique, population, vont se mêler pour dominer cette région. Tout est symbolisé, les combats, les prises de pouvoir, les factions, on ne fait appel qu'à des concepts. On est plus proche du jeu d'échec que du Risk. Il existe des vidéos règles qui vous en diront bien plus et vous saurez immédiatement si ce jeu est pour vous ou pas. Soyons clair c'est plutôt pour un public averti, voir gros joueur. Mais c'est une vraie merveille.

Vous pouvez vous faire la main si vous possédez une tablette Android ou IOS pour quelques centimes d'euros. En attendant de revenir sur nos tables, les éditeurs ont eu la bonne idée de garder la flamme dans une transposition informatique très bien faite.

Il est inutile que j'en fasse des lignes, essayez le vous ne serez pas déçu pour peu que vous fassiez l'effort de passer son aspect un peu rébarbatif. Un must, merci pour son retour car il était devenu introuvable même d'occasion, les propriétaires le gardant jalousement.

--Image--

Cédric K.