L'Etoile du jeu
Association ludique - Mons-en-Baroeul
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Ce jeudi, quelques membres de l'Étoile du Jeu ont bravé le froid et la neige pour venir se réchauffer autour d'un plateau de jeu. Bien leur en a pris car le carillon de l'entrée n'a pas tardé à retentir et de la nuit froide et obscure est apparu un créateur qu'on aime beaucoup – Olivier Warnier ! Il tenait serré contre lui son bébé « Western Town ». Bien sûr, on l'a fait entrer, et puis on s'est installé religieusement autour de la table pour qu'il nous présente son œuvre. Ce qui est bien avec Olivier Warnier, c'est qu'il aime son bébé. Il le chérit depuis des années. Pour preuve, il en est à la version 212 ; non non, pas 2.12, vous avez bien lu « 212 »! Alors quand il vous en explique le fonctionnement et bien on sent le vent de l'Ouest souffler dans la pièce, les harmonicas se mettent à vibrer et les yeux se plissent pour jauger l'adversaire.  Ici, il s'agit de bâtir la plus belle ville de l'Ouest Américain pour s'attirer les faveurs de ce bon vieux Lincoln. Au passage, on peut saboter la croissance des villes voisines et surtout veiller à ne pas attirer l'attention des Indiens, car ils voient d'un mauvais œil l'arrivée des visages pâles sur leur territoire. Il y a du choix cornélien dans ce jeu, car chaque bâtiment vous donne droit à une action, mais vous ne pourrez en faire que trois par tour. Et puis certaines d'entre elles ont la fâcheuse tendance à irriter les autochtones. Alors il faudra bien choisir sa stratégie parmi les différentes voies possibles tout en tenant à l'œil les villes voisines. Les mécaniques sont intelligentes, riches et fluides. On comprend que le papa soit fier. On a passé un bon moment autour de Western Town. Alors quand il a été temps pour Olivier de repartir, c'est accompagné de tous nos vœux d'édition qu'il s'est enfoncé dans la nuit ; parce que son bébé mérite d'être connu, ça c'est sûr. Pour avoir plus d'informations sur les règles c'est ici. Amis créateurs, n'hésitez pas à nous rendre visite, on vous accueillera avec grand plaisir. François L. |
