L'Etoile du jeu
Association ludique - Mons-en-Baroeul
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Le titre se divise en deux versions jouables : la familiale et celle pour les cow-boys, les vrais. La plus ardue s'accompagne de tous les éléments du jeu, y compris des cartes Evénements apportant catastrophes et désolations. Chaque joueur possède un plateau « ville » avec des cases numérotées. Chacun commence avec une configuration de base (la Mine d'Or, le Marshal, la Menuiserie et une habitation simple). Les tuiles seront posées gratuitement et il faudra ensuite s'équiper des cartes correspondantes. En effet, autant de bâtiments placés permettent le même nombre de cartes. Voici donc l'un des intérêts d'améliorer sa ville. Les cartes jouables sont ensuite définies par le plus petit nombre encore visible sur le plateau (4, 5 ou 6). Le joueur possédant plus de six bâtiments doit, pour le tour en cours, ne choisir que le même nombre de cartes dans sa main. Le choix s'avère déjà assez cornélien. L'aspect intéressant est le jeu simultané en demi-cercle. Le joueur actif jouera en même temps que ses voisins de gauche et de droite, cela, à trois reprises, en sens horaire. La phase suivante est la phase de révélation. Chaque joueur peut retourner l'une des cartes des adversaires adjacents si elle correspond à l'une des cartes actives du joueur. Il s'agit là d'une réelle interaction, assez rare dans ce type de jeu. Chaque carte jouée a une action de base que le joueur applique à la pose et une autre dont il pourra profiter si sa carte reste visible lors de la phase de révélation. L'on peut obtenir des points de victoire de trois manières : 1. Par rapport à l'or (qu'il faudra, au préalable, envoyer à la banque de Nation) ; 2. Par rapport à l'attrait que la ville aura envers votre entourage ; 3. Par rapport au nombre d'habitants (défini par la pose de certaines cartes et par la quantité d'habitations). Les six tours de jeu sont définis par l'apparition des cartes Lincoln. Celui qui a la plus jolie ville remporte la carte (valant 3 points). Un des points forts du jeu est cette possibilité de faire varier les coefficients de victoire. En fonction des cartes de tour de jeu, les trois facteurs de victoire possibles apparaitront un certain nombre de fois. L'un d'eux sera donc multiplié par son nombre d'apparition. Le hasard de Western Town est défini par l'arrivée des Indiens. Un dé imposé à certaines cartes jouées générera l'apparition de plusieurs Peaux-rouges dans leur campement. Le joueur opposé au premier joueur, le Grand Manitou, prendra la décision du lieu d'attaque. Ils peuvent, ainsi, mettre à feu et à sang des bâtiments ou s'attaquer aux villageois. Des cow-boys et la cavalerie de Lincoln seront, éventuellement, là pour vous protéger. Un des points forts du titre est d'allier à la perfection ses différentes mécaniques à sa thématique. Ici, pas de soucis, on sent admirablement bien que l'on s'installe en des terres que l'on s'approprie sans gène. Et gare aux flèches et aux scalpes, on ne sait jamais quand ça va tomber. Un conseil cependant, il vaut mieux négocier avec les autochtones en possédant un maximum de calumets de la paix... Comme de nombreux jeux de placements, il faut être omniprésent et se définir une stratégie solide, ici, variable et définie par l'apparition des cartes Lincoln. Doté d'une thématique forte faisant honneur à ce genre culturel en perdition, Western Town apporte un nouvel angle à ce type de jeu. Vous avez envie d'y jouer, tout de suite, là, maintenant ? Il faudra encore attendre un peu car le jeu n'est pas encore à l'étape de l'édition mais il sera présent dans la zone créateur de LudiNord 2012. Vous pouvez suivre la progression des travaux de monsieur Warnier sur son blog. Nous souhaitons, en tout cas, une grande réussite à ce jeu et au futur succès de Whyme Editions. Gaël B. |